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jeudi 14 février 2019

Conférences Samedi 2 mars 2019

M. Charles VACHER (traducteur du chapitre UjiShōbōgenzō de Dōgen)
« Causalité et insubstantialité du soi : une nouvelle lecture de Uji 有時 »

Charles Vacher, co-traducteur de Uji en 1997, propose ici une nouvelle lecture de ce texte constitutif du Shōbōgenzō de Dōgen.
Il décrira le cheminement qui l’a amené à considérer les deux doctrines fondamentales du bouddhisme, la loi de causalité et l’insubstantialité du soi comme grille de lecture et à établir que le terme Uji 有時 est l’expression choisie par Dōgen pour exprimer la causalité.
Il expliquera les choix de traduction imposée par cette approche et par un certain nombre d« intraduisibles », sans se départir de l’idéal de rendre au texte de Dōgen sa beauté initiale.

          
Mme Françoise DASTUR (Université de Nice Sophia Antipolis)
« La question du temps dans le bouddhisme et dans la philosophie occidentale » 

Ce que met fondamentalement en question le bouddhisme, aussi bien le bouddhisme indien avec Nāgārjuna, que le bouddhisme japonais avec Dōgen, c’est l’idée d’un temps qui s’écoulerait de manière uniforme et dans lequel prendrait place l’ensemble des phénomènes constituant le monde. C’est cette conception d’un temps mesurable et formé d’instants discontinus qui est demeurée à la base de la philosophie occidentale de Platon et Aristote à Nietzsche. Ce qui, en revanche, caractérise les philosophes du XXe siècle appartenant à la mouvance phénoménologique, Husserl et Heidegger, c’est la volonté de rompre avec l’idée d’un temps linéaire et extérieur à l’être humain. Ce qui rapproche ainsi Heidegger et Dōgen, c’est la fondamentale inséparabilité qu’ils établissent tous deux entre le temps et l’être. Ce que l’on se propose donc de montrer, c’est que la conception d’une finitude du temps propre à Heidegger et l’interprétation chez Dogen de la notion bouddhiste d’impermanence ont un rôle parallèle, permettant aux deux penseurs de surmonter l’ontologie de la substance.

La séance aura lieu de 14h30 à 18h00 à l'Inalco, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris, salle 4.06.

samedi 13 septembre 2014

DŌGEN 道元 (1200-1253)

Par Laurentiu Andrei

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Œuvres complètes :

DŌGEN, Dōgen zenji zenshū (道元禅師全集), 2 vols., ed. par OKUBO Dōshū, Chikumashobō, Tōkyō, 1969-1970.

DŌGEN, Dōgen zenji zenshū (道元禅師全集), 7 vols., ed. par KAWAMURA Kōdō, Shunjūsha, Tōkyō, 1988-1993.


Tradutions :


Shōbōgenzō (正法眼藏), 4 vols., trad. angl. par NISHIYAMA Kōsen, John STEVENS, Tōkyō, Nakayama Shobō, 1983.

FAURE, Bernard, La vision immédiate : nature, éveil et tradition selon le « Shōbōgenzō », Le Mail, 1987.

Master Dōgen's Shōbōgenzō, 4 vols., trad. angl. par CROSS Chodo & NISHIJIMA, Gudo Wafu, Windbell Publications, London, 1998.

NAKIMOVITCH, Pierre, Dōgen et les paradoxes de la bouddhéité: introduction, traduction et commentaire du volume De la bouddhéité (Trésor de l’œil de la loi authentique), Droz, Genève, 1999.

Shōbōgenzō : La vraie Loi, Trésor de l’Œil, 6 vols., trad. fr. par ORIMO, Yoko, Sully, 2005-2012.


Études :


ABE, Masao, A Study of Dōgen: His Philosophy and Religion, ed. par Steven HEINE, Albany, University of New York Press, 1992.

BIELEFELDT, Carl, Dōgen’s Manuals of Zen Meditation. University of California Press, 1990. 

HEINE, Steven, The Zen Poetry of Dōgen: Verses from the Mountain of Eternal Peace, Dharma Communication, Boston, 2005.

HEINE, Steven, Did Dōgen Go to China? What He Wrote and When He Wrote It, Oxford University Press, New York, 2006.

HEINE, Steven, Dōgen: Textual and Historical Studies, Oxford University Press, New York, 2012.

KODERA, Takashi James, Dōgen’s Formative Years in China, Routledge & Kegan Paul, London,1980.