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mercredi 7 juin 2017
Conférence Samedi 3 juin 2017
Marc PEETERS (Université Libre de Bruxelles)
Titre : KUKI Sûzô 九鬼周造: Temporalité et contingence.
Résumé : L’objet de cette communication est de mettre en évidence les structures architectoniques propres au Problème de la contingence, opus magnum de Kuki. Après une approche kantienne de la contingence comme de l’étonnement, ce travail vise à circonscrire les apparences transcendantales et existentiales structurant la démarche philosophique comme « surprise » ou « reprise ». C’est dire que la conception du temps et de la spatio-temporalisation du Dasein renvoie à l’abstraction de raison raisonnée du projet philosophique heideggerien. Sans qu’il y ait de dimension morale à l’Analytique existentiale, nous interrogeons l’éventuelle « éthique » de la contingence. Cette dernière n’est autre que la définition, en définitive impossible selon la leçon de Kant, de la philosophie, profondément existentialiste au sens allemand de ce courant philosophique, la pensée de Kuki procède par « êtres philosophiques et abstraits (comme dit Descartes) », marquant une tension philosophique profonde entre la structure du temps et son inscription ontologique. Car interroger la contingence, par-delà la casuistique des concepts modaux, c’est eo ipso interroger le vécu de la conscience temporalisée. Ainsi, nous montrons les différentes dimensions kantiennes dans l’étude de la modalité semi-régulatrice, le défi est alors de penser architectoniquement la « Grande Santé », comme schème de tout « germe philosophique ».
TACHIBANA Tomoaki (Université de Clermont Auvergne)
Titre : Présence et absence de Fichte dans le premier NISHIDA Kitarô 西田幾多郎.
samedi 13 septembre 2014
KUKI Shûzô 九鬼周造 (1888-1945)
Par Simon Ebersolt
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Après
des études de philosophie à l’Université impériale de Tôkyô (1909-1913) et en
Europe (1921-1928), notamment en France, où il rencontre entre autres Bergson
et Sartre, et en Allemagne, où il assiste aux cours de Husserl et de Heidegger,
Kuki Shûzô publie à Paris ses Propos sur
le temps – écrits en français et regroupant deux exposés prononcés à la
Décade de Pontigny de 1928 –, où il affirme le croisement du temps
phénoménologique et du temps métaphysique. De retour au Japon en 1929, il
devient, recommandé par Nishida Kitarô, enseignant à l’Université impériale de
Kyôto, où il va alors donner des cours sur l’histoire de la philosophie
occidentale depuis l’époque moderne, sur la philosophie française, assez méconnue
à l’époque, mais aussi sur des contemporains comme Bergson, Husserl et
Heidegger. Inspiré par la méthode phénoménologique, Kuki propose dans La structure de l’iki (1930) une
interprétation du phénomène intersubjectif de l’iki, supposé exclusivement japonais. Ses recherches ont
principalement porté sur la notion de contingence, qu’il considère comme le
« problème touchant le noyau de l’existence » et comme le thème
métaphysique par excellence, ainsi qu’il l’affirme dans son œuvre principale, Le problème de la contingence (1935).
C’est un concept dont la structure principale, la rencontre hic et nunc, se déploie dans toute son
œuvre, aussi bien dans ses réflexions sur le temps que dans ses analyses des
phénomènes esthétiques, en particulier de la rime.
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